Paris, “Capitale de l’amour“, s’invite à Lausanne pour une soirée « Love on the Beat » proposée par les bruyantes et brillantes SuperConnasses. Mal élevées mais non moins romantiques, elles vous feront oublier la bamba triste pour vous faire adorer le bimbo-trash! Une playlist booty-caliente, un video-medley du Panthéon de l’amour au cinéma, un dress-code et des surprises taillées pour embraser vos coeurs et vos corps. LOVE ON THE BEAT, ou comment les SuperConnasses vont vous faire aimer l’amour et leur corps !
Il est loin le temps des vidéos iMovie à base de gif animé sur photoshop CS dans lesquelles se dandinait Queen Mimosa 3 – un de nos premiers BlingBlingGuest – !
Comme son pendant féminin et internationale Lady Gaga, Queenie (pour les intimes) a su s’entourer d’une très bonne équipe de coiffeurs/maquilleurs/stylistes/scénographes et vidéastes.
Notre diva au masculin a pris du galon, en image et en chansons !
A nos cheveux gras et nos voix rauques de lendemain de fêtes,
A nos cernes de révisions et nos matin brumeux,
A notre insouciance et nos comptes en banques rouges,
A nos soirées ravagées et nos kilos accumulés dans la bière,
A nos cocktails atomiques et nos discussions sans fin,
A nos chutes d’escaliers et nos larmes d’ivresses,
A nos coups de fil effrénés et nos nuits blanches,
A nos fleurs en plastique cueillies sur le chemin du coucher
A nos aventures sans sexe et nos débauches inconséquentes
A nos fous rires stupides et l’énergie du rien
A nos promptes expériences et nos bleus sur les jambes
A nos rêves disséminés et nos stickers collés dans les chiottes
A nos petites gloires et nos grandes réussites
A la joie simple que nous avions d’être ensembles et à nos coussins de canapés,
A nos 20 ans consommés, et à tous les souvenirs qu’il nous reste à accumuler.
A nos 20ans, cristallisés dans les personnages de La Vie Au Ranch, de Sophie Letourneur.
Du brouhahas incessants, de la gouaille, du cheveux fous, des joggings 90, des boutons, des cernes, des rouges à lèvre, des éclats de voix, des textos intempestifs, des conversations vides, des tentatives ratées, des questionnements récurrents, des petits mensonges et des grosses embrouilles, du langage imagé qui s’invente au fur et à mesure de la pellicule. Nous avons été ces filles, et sous ce regard sincère sur ces petits imperfections qui font le charme de notre jeunesse, nous avons ri trop fort, parce que nous nous reconnaissions bien trop dans ces situations parfois aussi simple que de pisser entre deux bagnoles.
Si vous n’avez pas la chance de connaître personnellement Émilie Brisavoine, vous pouvez tout de même partager quelques pages de son humour féministo-cul-turel.
Auto-édité et numéroté à 100 exemplaires, c’est un petit bout d’elle que vous empochez pour 10 euros.
Aphorismes cyniques et virulents; dessins chiadés torturant des femmes abimées par le luxe consumériste : toutes ces images familières, tirées des publicités des magazines, nous font tiquer parce qu’elles apparaissent ici dans toute leur vanité, sous le spectre critique de la dessinatrice. De quoi secouer les bibliothèques figées.
Dans son petit emballage glacé, et soigneusement bombé en rose fluo,
Mi-pute mi-soumise, c’est un peu la pochette suprise des SuperConnasses.
Mi-pute mi-soumise est distribué :
à la librairie Yvon Lambert , 108 rue Vieille-du-Temple 75003